samedi 10 avril 2010

Note du samedi

Quand j'ai l'impression d'écrire dans le vide, quelqu'un dit que je le touche. Et que mes mots le remplissent...
Moi, mon coeur s'est gonflé d'une fierté toute nouvelle.

Je suis assise en tailleur devant l'ordinateur familial.
Mon voyage a pris trois heures de plus, j'ai traversé la France au milieu de revendications salariales.
Rennes-Paris, assise sur le sol du wagon bar, les Killers et son texto hésitant.



L'ordinateur s'est échappé, je n'ai pas chercher à rattraper tout ça dans l'instant.
La sauvegarde automatique est une invention formidable.



Il y a une photo sur son bureau où dans la lumière orange de Saint-Malo, mes cheveux se transforment presque en un flambeau.
Nos matins me font penser à "L'échec" de Yann Tiersen. On mangeait des tartines, la fenêtre entre-ouverte.

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